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Àlvaro Soler : « J’adore la culture japonaise, le respect et la cuisine locale. J’ai vécu au Japon pendant 7 ans. »

Source : Instagram @alvarosolermusic

 

L’artiste Àlvaro Tauchert Soler, surtout connu sous le nom Àlvaro Soler, est en ce moment l’un des artistes espagnols les plus célèbres de la scène musicale internationale. Ses chansons rencontrent un succès en Espagne, mais également en Amérique latine, en Allemagne, en Suisse, en Italie et dans bien d’autres pays du monde.

En 1991, il naît à Barcelone d’une mère espagnole et d’un père allemand dont le travail le fait déménager au Japon à l’âge de 10 ans. Après avoir vécu au Japon jusqu’à ses 17 ans, il retourne à Barcelone et forme le groupe Urban Lights, un groupe qui mélange pop britannique, électro et indie, avec son frère et des amis. C’est après avoir atteint la finale du programme « Tù si que vales » que le groupe commence à gagner en popularité dans toute l’Espagne. Depuis et jusqu’à aujourd’hui avec sa carrière solo, il connaît une ascension fulgurante avec les hits « El mismo sol », « Sofia » ou encore « Loca ». La reconnaissance de ses œuvres musicales l’a amené à se produire sur scène avec des artistes comme Jennifer Lopez, Thalía ou encore Morat et il remporte également le prix du nouvel artiste national et celui de la meilleure chanson aux Premios 40 Principales. En outre, il a été nommé dans plusieurs catégories aux Latin American Music Awards et aux MTV Europa Music Awards. En juillet 2021, il sort son nouvel album « Magia ».

L’Office National du Tourisme Japonais (JNTO) est heureux de pouvoir s’entretenir avec Àlvaro Soler pour en apprendre davantage sur les expériences et impressions de sa vie au Japon, une des périodes les plus heureuses de sa vie, nous racontera-t-il plus tard. Et le Japon, c’est là où s’est formé son lien avec la musique. Si vous voulez savoir de quelle manière le Japon a inspiré l’artiste, ne manquez pas cette interview.

- La plupart des personnes qui ont écouté vos chansons une centaine de fois ne savent certainement pas que vous avez passé une partie de votre jeunesse au Japon. Pourriez-vous nous en dire un peu plus sur votre histoire avec le Japon ? Qu’est-ce qui a conduit votre famille à se rendre au Japon ? Et quel âge aviez-vous ?
C’est vrai que ce n’est pas très courant d’aller vivre au Japon. Le fait de déménager à mes 10 ans en raison du travail de mon père fut une toute nouvelle étape pour moi. Je pensais qu’il n’y avait que des maisons en bois et des rizières à Tokyo mais bien évidemment, ce n’était pas du tout le cas ! Cela m’a beaucoup étonné.
J’adore la culture japonaise, le respect et la cuisine locale. Le Japon est comme une autre planète, le fait d’y vivre pendant 7 ans m’a apporté beaucoup d’inspiration au fil des années.

- Cela a dû être un grand changement pour votre famille, n’est-ce pas ? A votre arrivée au Japon, quelle est la chose qui vous a le plus surpris ?
Oui ! Je dirais l’incroyable sécurité ainsi que le respect envers autrui qui existait à l’époque et qu’on retrouve encore aujourd’hui. Quand nous étions enfants, nous allions jouer seuls au parc et même ma sœur de 5 ans y allait avec ses amis sans être accompagnée par les parents.  C’est possible parce que c’est le Japon ! Je me souviens que tous les jours, la cloche sonnait à 17h dans toute la ville pour nous faire comprendre qu’il se faisait tard et que c’était l’heure de rentrer (étant donné qu’à cet-âge-là, on ne porte généralement pas de montre).

- Quitter le Japon à 17 ans a dû être un autre grand changement. Comment avez-vous vécu ce changement social et culturel ? Quel aspect de la manière d'être des Japonais vous a le plus marqué ?
Tout à fait ! Quand je suis rentré en Espagne, j’ai éprouvé un choc culturel plus important que lorsque je suis parti pour le Japon. Surtout par rapport aux boîtes de nuit ! Au Japon, on commence généralement à profiter de la vie nocturne vers 20 ou 21 ans mais en Espagne, c’était comme si j’étais passé de 0 à 100 car mes amis sortaient tous les week-end (rires).

Source : Instagram @alvarosolermusic

 

Le fait de grandir au Japon m’a inculqué le respect envers les autres et a suscité ma curiosité pour les nouvelles cultures. Mis à part cela, la cuisine japonaise est aujourd’hui devenue une de mes cuisines préférées.

- Introduisez-vous la culture ou les habitudes japonaises dans votre quotidien ?
Il y a toujours du miso dans mon réfrigérateur, j’en utilise de temps en temps pour me préparer une bonne soupe. Et j’adore le thé !

- Quand vous pensez au Japon, qu’est-ce qui vous vient à l’esprit ?
Ah, beaucoup d’émotions ! La période où j’ai vécu au Japon est l’un des moments les plus heureux de ma vie. Le Japon, c’est là où j’ai commencé à faire de la musique. Les étrangers qui ont vécu à Tokyo développent un lien fort entre eux. Je vois et parle encore à la plupart des amis que j’ai rencontré là-bas.

Source : Instagram @alvarosolermusic

 

- Après cela, combien de fois êtes-vous retourné au Japon ? Y-a-t-il encore des endroits que vous n’avez pas visités ? Et quels sont les lieux que vous aimez ?
J’y suis retourné une fois quand j’ai terminé mes études à Barcelone, puis une autre fois, il y a 2 ans, pour le tournage du clip de « Loca ». La prochaine fois, j’aimerais aller à Osaka ou retourner à Hakuba pour faire du ski !

- Lorsque vous êtes retourné au Japon pour le tournage de « Loca », qu’est-ce qui avait le plus changé ? Ou au contraire, avez-vous été surpris par des choses restées inchangées ?
Eh bien, quand je suis retourné au Japon pour le tournage de « Loca », j’ai été très surpris ! J’ai toujours pris la ligne Toyoko de la station Toritsu-daigaku jusqu’à Shibuya … mais la station de Shibuya était complètement nouvelle ! Pourtant, j’avais comme l’impression d’être revenu dans la maison où j’ai toujours habité malgré toutes ces années. C’était une sensation très étrange.

- Pour quelle raison avez-vous choisi Tokyo pour filmer « Loca » ? Avez-vous pris part dans le choix des différents lieux du tournage de la vidéo ? Quelle image vouliez-vous donner du Japon ?
Parce que la musique et le titre collaient parfaitement ! Tokyo est une ville assez folle dans le sens où on peut ressentir le contraste entre tradition et technologie. Cela faisait un moment que je voulais tourner à Tokyo, alors « Loca » était l’occasion idéale ! Et bien sûr ! J’ai moi-même choisi tous les lieux de tournage : Omotesando, le parc de Yoyogi, Shibuya, etc.

 

DITES-NOUS

- Vos endroits préférés à Tokyo ?

  • Odaiba : J’y allais tout le temps quand j’étais petit.
  • Jiyûgaoka : Je faisais souvent la tournée des izakaya et après, j’allais au karaoké.
  • Parc Olympique de Komazawa : C’était près de là où j’habitais et j’allais toujours y faire du skateboard.

- Un endroit où vous retournez systématiquement?
Le restaurant Chikara ramen à Azabu-Jûban.

- La sortie la plus amusante quand vous étiez petit ?
Aller dans les sources d’eau chaude autour de Tokyo.

- Et aujourd’hui, votre sortie préférée quand vous venez au Japon ?
Aller dans les izakaya et les karaokés avec mes amis !

 

Le Japon d’après les paroles d’Àlvaro

Maintenant que nous en savons plus sur vous et votre relation avec le Japon, que diriez-vous d’en découvrir un peu plus sur le pays à travers votre musique ?

(La Cintura)♪¿Por qué no bajamos a la playa?/Para así practicar/Pronto por la mañana
                         ♪Et si vous alliez à la plage ? / Pour vous entraîner / Tôt le matin

 

- Àlvaro, aimez-vous la plage ? Quelles plages avez-vous visitées au Japon ? Pour une plage déserte « tôt le matin », quel endroit recommanderiez-vous ?
(rires) Si c’est à Tokyo, je pense qu’il y a du monde partout peu importe le moment de la journée. Mais la plage d’Odaiba n’est pas si mal pour ceux qui veulent rester en ville. En dehors de Tokyo, je recommande d’aller à Okinawa.

(Urban Lights)

- Entre Tokyo, Osaka, Kyoto et bien d’autres encore, il y a une multitude de villes incroyables. Quel paysage urbain japonais est le plus magique pour vous ?
Plus que le paysage, je dirais plutôt une saison. C’est sans doute le printemps avec l’éclosion des fleurs de cerisiers. Aller à la rivière Tamagawa et faire le hanami sous les cerisiers en fleurs, c’est absolument MAGIQUE !

Le parc Ueno à Tokyo avec des centaines de cerisiers

 

(El mismo Sol)♪Aquí todos estamos/bajo el mismo sol/ bajo el mismo sol
                              ♪Tout le monde est là/Sous le même soleil/Sous le même soleil

 

- Ce qui attire l’attention des voyageurs au Japon, c’est la différence entre la culture japonaise et celle espagnole. De votre point de vue, quel est le point commun entre les japonais et les espagnols ? Et qu’est-ce qui les différencie le plus ?
Ah… c’est difficile à dire. Mais ce que nous avons en commun, espagnols et japonais, c’est que nous aimons manger. Nous avons une culture culinaire incroyable. Deux des meilleures au monde selon moi !
Et ce que nous n’avons PAS en commun, c’est que les japonais sont ivres après n’avoir bu qu’une seule bière alors qu’il en faut cinq pour les espagnols (rires).

 

(Tengo un sentimiento)♪Tengo un sentimiento/ de que ahora es el momento
                                             ♪J’ai le sentiment/que c’est maintenant le moment

 

- Quel a été le moment le plus heureux en vivant au Japon ?
C’est le temps passé avec mes amis avec qui j’ai noué des liens exceptionnels. Beaucoup de personnes ne comprennent pas ce que c’est de vivre dans un pays étranger et encore moins au Japon.

 

Ce qu’ Àlvaro préfère du Japon

  • Un plat : Châshû ramen
  • Un dessert : les mochi sucrés !
  • Une ville : Tokyo
  • Un temple/sanctuaire : Le Kinkakuji (pavillon d’or) à Kyoto
  • Une activité nocturne : Le karaoké
  • Une saison : Le printemps
  • Un aspect de la culture japonaise : Le respect
  • Une raison d’aller au Japon : Si vous n’y êtes encore jamais allé, dépêchez-vous ! Vous êtes en retard ! :)

 

Vous avez aimé cette interview ? N’hésitez pas à la partager sur vos réseaux sociaux ! On vous présente aussi le nouveau titre d’Àlvaro, « Magia ».

*L’utilisation de l’entièreté ou d’une partie de cette interview ou des images sous quelque forme que ce soit et quel que soit le moyen (électronique ou mécanique) est interdite sans l’autorisation écrite de l’Office National du Tourisme Japonais.

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