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Écrins de douceurs

La pâtisserie japonaise interprète la beauté de la nature. Cette esthétique est aussi partagée par la jeunesse japonaise, qui sait la renouveler. 

 

Les douceurs japonaises occupent une place singulière. Les desserts ne sont certes pas servis à la fin des repas, mais cela ne signifie pas pour autant que les douceurs sont absentes au Japon. La pâtisserie traditionnelle existe, mais se déguste autrement. Développées depuis le XIVe siècle, d’abord pour la consommation avec le thé, puis comme accompagnement lors de la cérémonie du thé, les pâtisseries avaient pour rôle de contrebalancer l’amertume de la boisson. 
La pâtisserie japonaise a également été influencée par des entremets venus de l’étranger. Les gâteaux à base de farine, d’œufs et surtout de sucre furent introduits dans le pays par les Portugais et les Hollandais au XVIe siècle. Et le peuple était friand de ces sucreries. Les marchands ambulants vendaient entre autres des gâteaux comme les dorayaki (galettes fourrées aux haricots rouges). 
La pâtisserie japonaise se démarque par son esthétique souvent en forme de fleurs de saison ou de paysage, elle est comme un tableau vivant et nous relie à la nature. Raison pour laquelle elle est également très proche de l’univers des fruits ; d’ailleurs on appelle ces derniers les « gâteaux d’eau » en japonais. De plus, la forte présence de fruits frais dans les pâtisseries occidentales au Japon, comme les mousses ou les tartes, nous montre que les Japonais sont toujours amoureux de la douceur offerte par la nature. 
La pâtisserie japonaise connaît depuis peu une révolution : les jeunes pâtissiers, en quête de leur propre sensibilité, tentent de créer des « pièces d’art ». Les coloris délicats, la texture soyeuse s’inscrivent dans la tradition, et apportent une beauté minimale mais contemporaine. Avec leur regard neuf, ils redécouvrent et se réapproprient l’essence de l’esthétique japonaise. 
 

 

Yuzu
Grâce à son parfum unique et à sa belle acidité, le yuzu a vite conquis le palais des étrangers. Son jus donne un contour net aux plats de poisson, le zeste est utilisé pour parfumer le dashi ou en condiment appelé yuzukoshô. Ce fruit est également convoité par les pâtissiers, aussi bien orientaux qu’occidentaux. En hiver, les Japonais aiment plonger un yuzu entier dans leur baignoire, pour profiter de son parfum de soleil. 

 

Kochi

Coupée du monde entre l’océan Pacifique et les montagnes, la longue bande côtière de la préfecture de Kochi a su préserver son originalité. Après la visite du château, édifié en 1603, et de son donjon à quatre toits bien conservé, le visiteur privilégiera une visite au jardin botanique Makino, parsemé sur 6 ha d’orchidées, ibiscus, bonsaïs… Juste en face, il admirera le temple Chikurin-ji et sa pagode à cinq étages situés sur le célèbre pèlerinage des 88 temples de l’île de Shikoku. C’est dans cette région baignée par un climat chaud et humide que subsistent les derniers arbres à yuzu sauvages de l’archipel, visibles sur la « route du yuzu » menant à Umaji et Katagawa.

 

 


Yuzu Road

Umaji-mura, Kitagawa-mura et Aki-shi, Kochi-ken.

Accès en train depuis la station JR Kochi jusqu’à l’arrêt Nahari par la ligne Gomen Nahari (1 h 25), puis quelques dizaines de minutes de trajet en voiture.

 

Pour en savoir plus : visitkochijapan.com (EN)

 

Crédits photographiques

Haut : © Jérémie Souteyrat 

Bas : Pèlerin à Shikoku. © Johann Fleuri

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