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La Voie de l’Objet

Des mains qui le façonnent aux yeux qui le contemplent, un bel objet n’est jamais réellement achevé. À travers lui, c’est un geste et un esprit qui se transmettent, un récit qui se poursuit, du créateur à l’utilisateur.

 

Au Japon, l’objet artisanal nous regarde autant que nous le regardons. Il nous révèle à nous-mêmes, nous propose une voie. Il nous raconte des histoires.

 

Mono no aware - 物の哀れ
L’objet éveille en nous une mélancolie poignante (aware) envers les choses (mono) éphémères, une empathie belle et triste pour ce temps qui passe. Tel un haïku, il fait résonner une émotion chère à la sensibilité japonaise, ce mono no aware, qui est aussi un concept essentiel de l’esthétique nippone depuis plus de mille ans.

 

Senren - 洗錬
L’objet est aussi une richesse, un trésor qui ne brille (sen) de mille feux qu’au terme d’un long polissage (ren). C’est le résultat d’un geste maintes fois répété, comme l’application minutieuse des feuilles d’or et des couches de laque par les artisans de Kanazawa.

 

Shokunin katagi - 職人気質
Le bel objet renvoie toujours à celui ou celle qui l’a confectionné, et c’est cela aussi qu’il nous raconte : la transmission d’un esprit (katagi), d’une âme, non seulement du maître vers l’élève, mais aussi de l’artisan (shokunin) vers l’acquéreur.

 

Ningen kokuhô - 人間国宝
Lorsque ce phénomène atteint sa perfection, que le créateur s’identifie totalement à sa pratique et à son objet, il peut alors être élevé au rang de Trésor national (kokuhô) vivant (ningen). Il en existe huit catégories légendaires : la céramique, la laque, le métal, le textile, les poupées, le bois, le papier, et une dernière pour les artisanats inclassables.
 

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