Le grand torii vermillon qui trône au-dessus de l’entrée du sanctuaire de Takayama Inari, face à la mer du Japon, annonce déjà la beauté du spectacle à venir.

Takkoku no Iwaya est un temple qui se déploie sous une haute falaise. Le Bishamondo, son bâtiment principal rouge vermillon, est construit directement dans la roche, dissimulant une caverne où sont enfouies des reliques sacrées.

Onagawa a choisi de construire au-dessus de son port une belle promenade commerciale pour ranimer sa communauté et accueillir les visiteurs qui peuvent y profiter de la vue sur la baie.

Si la ville fortifiée de Kakunodate est surnommée la « petite Kyoto » du Tohoku, c’est qu’on y retrouve cette esthétique traditionnelle empreinte d’histoire qui se mêle à la nature dans une symbiose typiquement japonaise.

Situé au pied du fameux mont Zao, juste au sud de la ville de Yamagata, la ville historique de Kaminoyama est surtout connue pour être un paradis d’onsen.

Au cours des siècles, certains moines bouddhistes du courant ascétique Shugendo se sont dédiés à la pratique extrême de l’auto-momification. Il s’agissait d’un processus rigoureux et sacré, d’auto-sacrifice et d’éveil, qui durait plusieurs années.

Tout au nord du Tohoku, dans la préfecture d’Aomori ; dans une région fouettée par les vents froids de l’océan Pacifique en été, le port de Hachinohe est l'un des dix premiers ports du Japon en volume de produits pêchés qui y sont débarqués.

Cultivées dans les eaux fraîches de Sanriku, les huîtres de la préfecture d’Iwate, élevées dans des conditions idéales, sont réputées pour leur grande qualité.

Si le bœuf de Kobe a gagné ses lettres de noblesse de par le monde, le bœuf wagyu de Sendai est tout aussi tendre, marbré, et riche en goût.

Les udon, des nouilles japonaises blanches et moelleuses préparées à partir de farine de blé tendre, font le bonheur des gastronomes, aussi bien pendant les fêtes en plein air que dans des izakaya haut de gamme.

Tsuruoka, ville historique située dans les montagnes de Yamagata, c’est à la fois la spiritualité bouddhiste, le culte de la montagne, un climat rude l’hiver, et un isolement géographique, mais c’est aussi une certaine gastronomie.

Dans la préfecture de Fukushima, un climat propice à la culture du riz et une abondance d’eau pure contribuent à la production de certains des meilleurs sakés du Japon.

D’une hauteur de 1625 mètres, le mont Iwaki est la plus haute montagne de la préfecture d’Aomori. Sa formidable silhouette, dont les trois pics distincts se détachent au-dessus des plaines au coucher du soleil, lui a valu le surnom de « Tsugaru Fuji ».

Située en plein milieu de la côte Sanriku ciselée de rias, la petite ville de Kamaishi a déjà survécu à trois tsunamis depuis le 19e siècle. Après les vagues de 1896 et de 1933, c’est la plus destructrice, celle de 2011, qui l’a contrainte à reprendre en main son économie, et par conséquent à réinventer son identité.

Le chemin de randonnée d’Oku-Matsushima est l’un des quatre chemins de Miyagi Olle, inspiré du Jeju Olle coréen. Il s’agit d’un réseau de chemins de randonnée qui a pour but de promouvoir l’histoire culturelle et naturelle de la région, en passant souvent par des quartiers résidentiels en plus de sites remarquables.

Au premier abord, c’est l’odeur distincte du soufre qui vous pique les narines, en pleine forêt de montagne. Puis soudain, vous êtes frappé par la blancheur d’un paysage aride, rocheux et désolé. Et voilà, vous êtes arrivé en enfer.

Au sein d’un géoparc dans la préfecture de Yamagata, au pied du mont Chokai et au bout de la rivière Ushiwatari, entouré d’arbres aux branches tentaculaires, l'étang de Maruike scintille de mystère et de mysticisme. Si bien qu’en japonais on l’appelle “Maruike-sama”, gratifié du suffixe honorifique donné aux divinités.

Jododaira signifie « le plateau de la Terre Pure » d’après l’école bouddhiste Jodo-shu. Niché dans le massif d’Azuma-Bandai, dans la préfecture de Fukushima, à 1600 mètres d'altitude entre les pics du mont Issaikyo et du mont Azuma-kofuji, ce merveilleux plateau a tout d’un paradis sur terre.

Pendant l’époque d’Edo (1603-1867), les paysans de la région contrôlée par le clan Tsugaru, dans le nord du Japon, n'avaient le droit de porter que des vêtements en chanvre. Mais les hivers enneigés étant longs et rudes, il fallait bien qu’ils trouvent un moyen de rendre leurs habits plus chauds et plus résistants. C’est alors qu’ils commencèrent à renforcer le chanvre en utilisant des fils de coton pour broder leurs vêtements de motifs denses et géométriques.

L'artisanat de la fonte appelé nambu tekki, qui comprend notamment la production de bouilloires et de théières en fonte, date d’environ quatre siècles. Il trouve ses origines à Morioka, une ville de la préfecture d’Iwate, dont l’industrie du fer a pu s’épanouir avec le développement de la cérémonie du thé pendant l’époque d’Edo (1603-1867).

Si vous vous intéressez aux bento, ces boîtes-repas typiquement japonaises, il y a des chances que vous ayez déjà remarqué des boîtes artisanales en bois clair, au design minimaliste, tout en courbes. Il s’agit de « magewappa ». Cette ancienne technique artisanale qui consiste à plier le bois pour fabriquer un récipient léger et compact a été développée il y a plus de 400 ans à Odate, une ville de la préfecture d’Akita, connue pour ses cèdres.

Vous avez sans doute déjà vu ces poupées japonaises en bois rappelant des quilles, formées d’un simple corps cylindrique surmonté d’un visage allant du plus malicieux au plus mélancolique, et souvent ornées de motifs floraux... Mais saviez-vous que ces fameuses poupées kokeshi sont originaires de la région du Tohoku ?

Le tsumugi est un tissu de soie teinté d’un grand raffinement, utilisé le plus souvent dans la fabrication de kimonos. Sa grande valeur vient de sa fabrication artisanale, grâce à des techniques de tissage à la main et de teinture naturelle.

L’aizu nuri est l’un des artisanats de laque les plus anciens, ancré dans la ville fortifiée d’Aizu. Les premiers arbres à laque y furent plantés pendant l’époque de Muromachi (1392-1573). L’industrie de la laque d’Aizu s’est développée au cours des siècles, évoluant de la production et l’exportation de la laque à la fabrication d’objets laqués pour les samouraïs et, encore aujourd’hui, à un artisanat de laque allant d’objets de luxe à des objets destinés à un usage quotidien.